Problématique dégâts de Sangliers
Depuis la fin du printemps, des Cévennes à la Camargue, de la Vallée du Rhône aux Causses les constats de terrain laissent comprendre que nous sommes toujours en phase de progression des populations de sangliers à l’échelle du département. En parallèle, nous avons assisté à une multiplication des plaintes de dégâts agricoles ou chez les particuliers (2 fois supérieure à la normale !). Au niveau local, chacun a pu percevoir cette tendance, grâce notamment à la transmission de l’information qui est réalisée en temps réel, par notre service Technique, au fur et à mesure de l’arrivée des plaintes et lors des protocoles dégâts. Le phénomène climatique de chaleur et de sécheresse accru en cette fin d’été ne nous a pas aidé. Cela a contribué à accentuer anormalement les concentrations de compagnies au cœur même des zones de plaines irriguées, dans les grandes cultures et en bordure des vignobles.
L’analyse des tableaux de chasse démontre une augmentation constante des prélèvements… Qui nous contraints de reconnaître qu’à chaque fermeture, le cheptel de sangliers restant ne cesse de croitre !
C’est dans ce contexte préoccupant, en application du Schéma Départemental de Gestion Cynégétique, qu’il est demandé cette saison, à toutes les sociétés d’appliquer les prescriptions techniques de gestion suivantes :
- De respecter l’interdiction formelle d’agrainage et de nourrissage des sangliers, sous peine de verbalisation ;
- D’exercer une pression de chasse continue jusqu’à la date de fermeture de la chasse de l’espèce, avec l’obligation de réaliser un minimum de trente (30) battues sur tous les territoires (Dont la Camargue Gardoise) ;
- De lever les éventuelles contraintes internes qui limitent au sein de votre société de chasse le temps de chasse ou les prélèvements sangliers durant les battues ou à l’affût et à l’approche ;
- D’organiser obligatoirement des battues au sein des zones de réserves refuges ;
- De développer dans la mesure du possible, l’organisation avec vos voisins de battues communes, afin d’exercer une bonne pression de chasse notamment sur toutes les zones limites de territoires et maintenir un nombre de participants suffisant.